(CercleFinance.com) - Vinci a réfuté lundi des accusations portant sur les conditions de travail de ses employés au Qatar, tout en confirmant la convocation d'une de ses filiales par un juge d'instruction de Nanterre en vue d'une éventuelle mise en examen.
Dans un communiqué, le géant français de la construction dit réfuter vigoureusement les allégations concernant les chantiers au Qatar menés par l'entreprise QDVC, dans laquelle il détient une participation de 49%.
Le groupe, qui souligne qu'aucun des projets attribués à QDVC n'est lié à la tenue de la Coupe du Monde de football dans le pays, rappelle son engagement à respecter les droits humains et à chercher à améliorer les conditions des travailleurs intervenant sur ses chantiers.
Vinci explique notamment qu'il a l'habitude de collaborer avec des organisations internationales indépendantes afin de prévenir les risques d'atteinte aux droits humains.
Dans ce contexte, Vinci dit déplorer que sa filiale fasse l'objet d'une mise en examen à quelques jours de l'ouverture de la Coupe du Monde, une période qu'il estime 'surmédiatisée' et 'peu favorable à la sérénité des débats'.
L'affaire avait débuté il y a sept ans, en 2015, après une plainte de l'ONG Sherpa qui s'est donné pour mission de lutter contre les dérives de la mondialisation.
Le dossier avait fait l'objet d'un classement sans suite en 2018, mais Sherpa avait déposé une nouvelle plainte cette même année avec l'aide d'un plaignant ancien travailleur de QDVC.
La convocation en vue d'une éventuelle mise en examen, prévue le mercredi 9 novembre, par le juge d'instruction de Nanterre, concerne sa filiale Vinci Construction Grands Projets.
Suite à ces informations, l'action Vinci était en baisse de 2% lundi à la Bourse de Paris, sous-performant largement un indice CAC 40 en repli de seulement 0,4%.
Copyright (c) 2022 CercleFinance.com. Tous droits réservés.