Vallourec: déjà 15% de repris depuis le début de l'année
(CercleFinance.com) - Alors que l'année 2017 vient à peine de commencer, l'action Vallourec a trouvé le moyen de s'adjuger 15% depuis la fin de 2016. Elle tient ainsi la tête de l'indice large SBF 120 de la Bourse de Paris, qui n'a pris 'que' 3,7% dans l'intervalle. Le spécialiste des tubes pétro-gaziers profite, plus que ses pairs, de l'amélioration du sentiment relatif au secteur.
Le groupe Vallourec a été confronté ces dernières années à un marché des 'Oil Countries Tubular Goods' (OCTG), ces fameux tubes destinés aux forages d'hydrocarbures, en forte contraction. En effet, la baisse des prix induite, à partir de 2014, par un cartel de l'Opep laissant filer sa production s'est traduite par une réduction drastique de leurs dépenses d'investissement de la part des 'majors'. Et donc par une chute des commandes aux sociétés parapétrolières. De plus, la concurrence s'est accrue et les fabricants d'OCTG sont désormais bien plus nombreux qu'au début du siècle.
Or voilà maintenant un an que l'Opep a restauré ses quotas de production et une certaine discipline de l'offre, ce qui devrait in fine relancer les dépenses d'exploration-production auxquelles contribuent les sociétés parapétrolières.
En Bourse, le mouvement de reprise ne se limite d'ailleurs pas à Vallourec : le géant du secteur Schlumberger en profite également, son action cotée à Paris s'étant adjugée 11,7% depuis fin 2016. Et ce en dépit de tendances plus modestes pour Tenaris, grand concurrent italo-argentin de Vallourec (+ 5%), ou encore de TechnipFMC, autre parapétrolière française (+ 5% également).
Vallourec fait aussi bien mieux que l'indice sectoriel Stoxx Europe TMI Oil Equipment, Services & Distribution, en hausse de 6,2% depuis le début de l'année. En effet, Vallourec est en pertes depuis des années et devrait, selon le consensus disponible à ce jour, le rester en 2017 (- 1,08 euro par action), en 2018 (- 0,55 euro) et en 2019 (- 0,05 euro). Toute amélioration du sentiment sectoriel, même légère, est donc de nature à produire un effet démultiplié sur les comptes du groupe.
A suivre sur l'agenda de Vallourec : les comptes 2017, qui sont attendus le 21 février, comme ceux de Tenaris. Pour sa part, Schlumberger se livrera à cet exercice dès le 19 janvier.
EG
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