(CercleFinance.com) - La séance a été calme sur le front obligataire: une légère détente a été observée dans l'Eurozone en matinée mais au final, la journée se solde par un statu quo, sauf au Royaume Uni où la volatilité demeure impressionnante.
Les Gilts se sont dégradés de 15Pts jusque vers 4,32%, soit +62Pts en 9 séances et +100Pts depuis le 27 mars (avant de temporiser vers 4,25%, soit +10Pts).
Les 'Gilts' se retrouvent ainsi à parité avec les BTP italiens (4,3190%) alors que les 2 instruments affichaient un écart de 100Pts il y a moins de 2 mois).
De tels niveaux n'avaient plus été observés outre-Manche depuis début octobre 2022... et l'intervention de la Bank of England.
La petite détente observée cet après-midi résulte d'un bon chiffre d'inflation : l'indice des prix à la consommation (IPC) du Royaume-Uni a ralenti à 8,7%, soit une nette baisse par rapport aux 10,1% mesurés en mars, selon l'office national de statistiques.
Aux Etats Unis, c'est une séance pour rien, en attendant ce soir les 'minutes' de la FED: les T-Bonds restent inchangés à 3,7020%.
'Le débat sur le plafond de la dette continue de montrer des signes de difficultés. Joe Biden et Kevin McCarthy ont tous deux fait preuve d'optimisme quant à une solution finale, mais l'impasse a fait baisser le marché', pointe Wells Fargo.
Les Bunds terminent également la journée à l'équilibre, après la parution de l'indice Ifo en Allemagne.
Ce dernier traduit un net refroidissement du climat des affaires, avec une chute de -1,7Pt à 91,7 points en mai (contre 93,4 points en avril) soit sa première baisse après six hausses mensuelles consécutives.
'Cette évolution a été motivée par des attentes beaucoup plus pessimistes. Cependant, les entreprises étaient également un peu moins satisfaites de leurs activités actuelles. L'économie allemande est sceptique quant à l'été', précise l'institut de recherche.
'La baisse de l'Ifo semble cohérente avec une contraction de 0,8% du PIB allemand d'un trimestre sur l'autre, l'indice des conditions actuelles indiquant également une forte baisse de la production', note de son côté Capital Economics.
Nos en terminent également à l'équilibre à 3,04%, après une détente jusque sur 3,000% qui n'a pas 'tenu'.
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