Paris: nouveaux records, porté par la dynamique Nvidia

Cercle Finance | 22 févr., 2024 17:58

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris achève la séance sur un gain de 1,27%, à 7911 points, soit un 6ème record absolu de clôture consécutif, après avoir signé un peu plus tôt un nouveau record intraday, à 7924 points.

De son côté, le Nasdaq-100 (+2,4%) est littéralement propulsé au-delà des 17.900 pts par Nvidia qui pulvérise son précédent record de près de 35$, à 778$, et une hausse de 15% correspond à une hausse de plus de 240Mds$ de sa capitalisation (record de Meta de +205Mds$ pulvérisé de 35Mds$), laquelle dépasse 1.920Mds$ (soit une hausse annuelle de plus de +50%).

A noter une chute de Rivian (-27%) qui a averti mercredi soir sur la faiblesse de ses ventes de pick-up attendues en 2024, même motif et sanction un peu moins sévère pour Lucid avec -10%.

Côté chiffres, le secteur privé des Etats-Unis voit la croissance de son activité ralentir en février, à en croire S&P Global dont l'indice PMI composite ressort à 51,4 en estimation flash, après avoir atteint 52 le mois précédent, son plus haut depuis juillet 2023.

'Les pressions sur les coûts se sont encore dissipées, mais la dynamique de croissance dans le secteur des services s'est affaiblie', explique S&P Global, alors que la production manufacturière a renoué avec la croissance.

Les ventes de logements anciens ont augmenté un peu plus fortement que prévu, de +3,1% en janvier aux Etats-Unis, notamment grâce à une accélération du marché dans le Midwest, dans le sud et dans l'ouest du pays.

Selon les chiffres publiés ce jeudi par la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR), en rythme annuel, les ventes de logements anciens accusent un repli de 1,7%.

Le prix de vente médian s'est quant à lui établi à 379.100 dollars, soit une augmentation de 5,1% d'une année sur l'autre.

Au rythme actuel, il faut environ trois mois pour écouler le stock de maisons, précise la NAR.

Le Département du Travail annonce une baisse de -12.000 allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 12 février, à 201.000 demandeurs.

La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 215 250 cette même semaine, soit un repli de 3500 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.

Ces chiffres passent complètement au second plan, ainsi que la tonalité prudente des 'minutes' de la Fed, qui ont confirmé hier soir que la banque centrale souhaitait se donner du temps avant de réduire ses taux, ce qui était déjà intégré par le marché.

Sur le front des statistiques européennes, le PMI composite HCOB de l'activité globale en France se redresse de 44,6 en janvier à 47,7 en février, soit un plus haut de neuf mois qui signale ainsi le plus faible recul de l'activité du secteur privé de la période de repli en cours.

Trajectoire inverse sur le PMI manufacturier germanique de février avec une chute de -3,2Pts vers 42,3.

Enfin, l'indice flash PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est établi à 48,9 en février, contre 47,9 en janvier, signalant une neuvième baisse mensuelle consécutive de l'activité des entreprises privées, la plus faible toutefois depuis juin 2023.

Les marchés obligataires restent stables, loin de l'exubérance motivée par Nvidia : les T-Bonds US effacent 1pt symbolique à 4,313%.

Les 'stats' européennes sont mitigées mais les mauvais chiffres allemands suscit un intérêt pour les Bunds qui effacent également -1Pt à 2,4300%, nos OAT se détendent de -2Pts à 2,903% et les BTP italiens -4Pts à 3,9050%.

Le Brent gagne 0,4% à 83,5$ à Londres, l'Or stagne littéralement à 2020$/l'once.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Danone publie au titre de l'année passée un BNPA courant en hausse de 3,4% à 3,54 euros, porté par une marge opérationnelle courante en progression de 40 points de base à 12,6% pour un chiffre d'affaires net de plus de 27,6 milliards d'euros.

Eramet (+1,1%) publie un résultat net part du groupe (RNPG) annuel en chute de 85% à 109 millions d'euros, et un EBITDA ajusté en baisse de 59% à 772 millions, pour un chiffre d'affaires ajusté de 3,82 milliards, en recul organique de 26% sur un effet prix négatif.

Seb publie pour 2023 un résultat net en hausse de 22% à 386 millions d'euros et une marge opérationnelle améliorée de 1,3 point à 9,1%, pour des ventes annuelles de 8,01 milliards d'euros, en croissance de 5,3% à tcpc (taux de changes et périmètre constants).

En marge de la publication de ses résultats, Seb fait part d'un projet d'acquisition du groupe familial français Sofilac, pour renforcer son expertise en cuisson haut de gamme et poursuivre ainsi sa croissance dans les marchés professionnels et semi-professionnels.

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