(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris débute la séance en légère hausse lundi matin à l'orée d'une séance qui s'annonce sans tendance claire du fait de la fermeture de Wall Street. L'indice CAC 40 progresse de 0,1% à 5889 points.
Les dégagements massifs subis par le marché parisien depuis la fin du mois de mai laissent espérer l'émergence d'un scénario qui permettrait aux fondamentaux du marché de reprendre le dessus.
La semaine écoulée a pris des allures de capitulation avec des pertes hebdomadaires de plus de 5% à Paris qui portent à 8,5% la glissade opérée depuis le début du mois de juin et à 17,5% la correction signée depuis le 1er janvier.
La baisse du marché - qui a permis de revenir à des valorisations plus raisonnables - va peut-être pousser les investisseurs à accorder toute leur attention aux données économiques, qui montrent que l'économie peut éviter la récession.
Cependant, les craintes entourant l'éventualité d'une entrée en récession commencent à avoir un coût préoccupant, notamment en incitant les entreprises à opter pour une attitude attentiste dans leurs investissements et à renoncer à augmenter leurs effectifs.
'L'inquiétude à l'égard du risque de récession a un coût pour l'économie', prévient William De Vijlder, économiste en chef de BNP Paribas.
'Si les craintes de ralentissement contribuent à l'efficacité de la transmission d'une politique monétaire restrictive, au-delà d'un seuil critique, elles deviennent auto-réalisatrices, 'souligne-t-il.
L'agenda en termes de statistiques économiques s'annonce relativement mince en ce début de semaine et devrait le rester jusqu'à jeudi et la publication des indices PMI en Europe et aux Etats-Unis, qui devraient permettre de savoir si l'hypothèse d'une récession doit être de plus en plus prise au sérieux.
Le durcissement sévère des politiques monétaires des grandes banques centrales afin de combattre l'envolée de l'inflation restera par ailleurs un point d'attention majeur, compte tenu des risques que cela fait peser sur la croissance économique mondiale.
En attendant, la séance de lundi devrait rester relativement calme en l'absence de Wall Street, fermée pour la journée de commémoration de la fin de l'esclavage 'Juneteenth', nouvellement célébrée.
D'un point de vue technique, le CAC 40 a réussi vendredi à préserver in extremis le palier des 5880 points, s'épargnant ainsi une rechute vers 5645 points, un niveau qui correspondrait à un retracement de 50% de la hausse qui l'a porté entre février 2020 et janvier 2022.
Dans l'immédiat, le premier support de référence significatif se situe à 5750 points, soit le plus bas de l'année, un cours qui avait été testé au moment du début du conflit russo-ukrainien.
Du coté des valeurs, Airbus et Quantas annoncent avoir investi près de 200 millions de dollars afin d'accélérer la mise en place d'une industrie du carburant d'aviation durable (SAF) en Australie, dans le cadre d'un accord ' historique '.
Valneva et Pfizer ont conclu un accord de souscription d'actions et mis à jour les termes de leur accord de collaboration et de licence pour le candidat vaccin contre la maladie de Lyme, VLA15.
Pfizer investira 90,5 millions d'euros (95 millions de dollars), soit 8,1% du capital social de Valneva à un prix de 9,49 E par action, par le biais d'une augmentation de capital.
Figeac Aéro annonce avoir conclu un accord avec Latécoère pour la cession des actifs industriels et fonciers de sa filiale d'Hermosillo au Mexique. La réalisation de cette opération devrait se concrétiser au plus tard le 30 septembre 2022.
Atos annonce que Stéphane Lhopiteau quittera le Groupe au cours du second semestre 2022 et sera remplacé par Nathalie Sénéchault en tant que Directrice Financière du Groupe.
La séparation envisagée d'Atos en deux entreprises cotées distinctes doit conduire à une réorganisation complète du Groupe Atos et en l'occurrence de sa direction financière.
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