(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (-0,4% vers 7.185) réduit nettement ses pertes à la clôture - dans le sillage de Wall Street- et va préserver l'essentiel, à savoir le support des 7.150 (enfoncé à la marge en début de matinée avec un éphémère plancher à 7.135).
Les indices se sont ensuite redressés après la publication des derniers indices PMI (l'accueil a été négatif, l'Euro a décroché vers 1,0615, puis les investisseurs se sont ravisés) mais le CAC accuse un lourd repli de -2,5% cette semaine.
Du coup, les PMI -plutôt médiocres- n'ont pas beaucoup influencé la tendance : le PMI composite HCOB de l'activité globale en France a fortement reculé en septembre en estimation flash, se repliant de 46 en août à 43,5, et signalant ainsi la plus forte contraction du secteur privé depuis novembre 2020.
Dans la zone euro, l'indice flash PMI composite HCOB de l'activité globale s'est établi à 47,1 en septembre après 46,7 le mois précédent, signalant ainsi une quatrième baisse mensuelle consécutive de l'activité du secteur privé.
Wall Street a rouvert sur une note indécise avant de bénéficier de rachats à la veille du weekend: le Dow Jones reprend 0,1%, le S&P500 à +0,4%, le Nasdaq +0,8% après -1,85% la veille.
Pas de mouvement particulier à la Bourse de Tokyo malgré la réunion de la BoJ (Bank of Japan) : cette séance 'à suspense' s'achève sur un recul limité de 0,2% ce vendredi mais aligne 4 séances de baisse sur 4 (lundi était férié) pour une perte hebdo de -3,4%.
La Banque du Japon a laissé ses taux inchangés et maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante, démentant les spéculations qui laissaient planer un durcissement pour contrecarrer la faiblesse du Yen (qui s'enfonce vers 148,4 face au $, et teste ses plus bas depuis 1 an (150/$).
Côté obligataire, on ne peut pas parler d'embellie aujourd'hui puisque les rendements se détendent symboliquement de -1 à -1,5Pt et stagnent à proximité des pires niveaux de l'année, à 2,735% pour le Bund, 3,28% pour l'OAT.
Les T-Bonds US effacent 4Pts à 4,445% et leur rendement se maintient au-delà du précédent 'pic' inscrit à 4,36%.
Les investisseurs vont aborder le weekend avec une nouvelle source d'inquiétude qui réside dans l'évolution de la courbe des taux américains, qui voit le rendement des bons du Trésor à dix ans désormais évoluer à 4,50%... alors que Wall Street espérait que Jerome Powell saurait trouver les mots pour déclencher une détente vers les 4%.
Certains observateurs font remarquer qu'il s'agit d'un plus haut depuis octobre 2007, c'est-à-dire précisément le moment choisi par le S&P 500 pour inscrire un pic historique, un an avant la crise Lehman Brothers.
Le prix du baril est orienté à la hausse, mais se dirige néanmoins vers une baisse de plus de 1% sur la semaine, liée principalement aux inquiétudes entourant le ralentissement de la demande mondiale.
Le Brent gagne 1,2% à plus de 94,3$ le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 1% à environ 90,6 dollars après avoir culminé ce matin à 91,3$ (il aurait alors fini la semaine inchangé)..
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