Marché: Wall Street de retour au sommet !
(CercleFinance.com) - A l'exception du Dow Jones (malgré un gain de +0,55% ce jeudi, avec Boeing qui a repris +4,2%), les principaux indices US redeviennent positif depuis le 1er janvier.
Le S&P500 engrange +0,9% à 4.780 (soit +0,2% sur 2024) et revient à 0,5% de son record absolu: les compagnies aériennes ont brillé, le secteur loisirs/casinos/hôtellerie également...
La hausse a été ralentie par la lourdeur des banques régionales (avec Discovery Fnl -10,5%), des valeurs 'énergie' et du secteur auto (Gal Motor et Tesla)
Le Nasdaq composite (+1,35%) gagne désormais 0,3% depuis le 1er janvier et le Nasdaq-100 (+1,5% à 16.980) prend +0,9% en annualisé, sa surperformance étant directement en lien avec les semiconducteurs.
L'indice 'SOXX' a bondi de +3,3% ce soir (retour au zénith absolu à 579Pts) dans le sillage de Fastenal +7%, puis d'Applied Materials, Marvell Techno et ASML qui grimpent de +4,5%, de Qualcomm +4,3%, de Microchip avec +3,4%, sans oublier la flambée inexorable de Nvidia (+2% ce soir) qui grimpe de +15% en 15 jours avec l'inscription d'un nouveau record au-delà de 571$, avec une 'capi' qui franchit le cap des 1.400Mds$.
Le Nasdaq et le 'S&P' ont de nouveau profité de l'appétit pour les '7 fantastiques' avec +1,1%, sur Microsoft, +1,2% sur Amazon, +1,5% sur Alphabet, Meta +2,1%, Apple +3,3%... seul Tesla se désolidarise avec -1,7%.
Pour la seconde séance consécutive, Wall Street digère avec une aisance désarmante une tension persistante des taux courts et longs qui se confirme aux Etats Unis.
Les T-Bonds restent dans le rouge (+4Pts à 4,150% sur le '10 ans', +5Pts sur le '2 ans' qui culmine vers 4,36%) : ils ont creusé leurs pertes après la publication des 'chiffres du jour' qui sont assez contradictoires aux Etats Unis.
La chute de l'indice d'activité 'Philly FED' (attendus à -7, il ressort à -10,6) est démentie par une forte chute de -16.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis à l'issue de la semaine du 8 au 13 janvier, à 187.000, un des plus faibles scores des 50 dernières années (digne du plus pur 'plein emploi').
Selon les chiffres du Département du Travail, la moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 203. 250 cette même semaine, soit un recul de 4.750 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé de 26.000 pour s'établir à 1.806 000 lors de la semaine du 1er janvier, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.
Ne pas oublier non plus la hausse de +1,9% des permis de construire aux Etats-Unis (à 1,495 millions), tandis que les mises en chantiers (-4,3%) ont moins baissé qu'attendu, à 1,46 million contre 1,43 estimé.
Le secteur de l'immobilier américain poursuit donc son évolution contrastée, le récent tassement des taux d'intérêt ne suffisant pas à raviver une demande freinée par des prix historiquement élevés et des stocks réduits.
La résilience durable du marché du travail US est de nature à justifier des discours plus intransigeants concernant un éventuel desserrement des conditions financières par les membres de la FED qui surveillent d'une part l'inflation (les chiffres vont dans le bon sens) et l'emploi (beaucoup de salariés = beaucoup de pouvoir d'achat et un risque de tension sur les prix).
Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.