(CercleFinance.com) - La semaine s'achève sur une consolidation relativement soutenue avec +24Pts sur nos OAT passée de 2,71 à 2,95% (au plus haut depuis le 14 mars) ce vendredi (+5Pts en intraday), après une détente de -8Pts la semaine précédente.

Les investisseurs avaient pu prendre connaissance ce matin de l'évolution des prix à la consommation en France. Sur un an, ils ont augmenté de 5,7% en mars 2023, marquant ainsi un ralentissement après +6,3% en février, selon l'Insee qui a ainsi révisé à la hausse de 0,1 point son estimation provisoire pour le mois de mars.

Cette baisse du taux d'inflation est due au ralentissement des prix de l'énergie (+4,9%). Ceux des produits manufacturés (+4,8%) et des services (+2,9%) augmentent à un rythme proche de février. Les prix de l'alimentation (+15,9%) et du tabac (+7,8%) accélèrent.

Ailleurs en Europe, les Bunds affichent +6,5Pts vers 2,436%, les BTP italiens +7Pts à 4,295%.

Et les 'Gilts' UK n'ont pas manqué de se distinguer une nouvelle fois à la baisse (5 séances consécutives de tension, entre avec une dégradation massive de 12Pts à 3,693%, soit +26Pts en hebdo).

Outre-Atlantique, le rendement des Treasuries à 10 an remonte de +7Pts vers 3,5310%, soit un écart significatif de +23Pts qui entérine un tour de vis de +25Pts début mai vers 5,00/5,25% (probable à 80%).

La confiance du consommateur américain s'est améliorée plus que prévu au mois d'avril selon les résultats préliminaires de l'enquête mensuelle de l'Université du Michigan publiés ce vendredi.

L'indice de confiance est remonté à 63,5 ce mois-ci, après 62 en mars, alors que les analystes l'attendaient autour de 62,7.

La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle est ressortie à 68,6, contre 66,3 au mois de mars, tandis que le sous-indice mesurant leurs attentes s'est lui aussi amélioré, à 60,3 contre 59,2 le mois passé, malgré une dégradation des anticipations d'inflation à un horizon d'un an, envisagée à 4,6% contre 3,6% le mois précédent, les consommateurs s'attendant à ce que les tensions inflationnistes persistent pendant encore un certain temps.

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont diminué davantage que prévu par les économistes en mars, chutant de 1% en rythme séquentiel après un repli de 0,2% le mois précédent (révisé d'une estimation initiale qui était de -0,4%), selon le Département du Commerce.

En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines se sont contractées de 0,8% le mois dernier par rapport à février, là où le consensus de marché attendait une baisse plus limitée.

La production industrielle américaine a augmenté de 0,4% le mois dernier après une hausse de 0,2% en février, selon la Réserve fédérale, une évolution à peu près conforme aux attentes des économistes.

Dans le détail, la production manufacturière et celle des activités extractives se sont tassées de 0,5%, alors que celle des 'utilities' a bondi de 8,4% (demande de fioul pour le chauffage).

La production se montre supérieure de 0,5% à son niveau de l'année précédente.

Le taux d'utilisation des capacités industrielles s'est amélioré de 0,2 point à 79,8%, niveau supérieur de 0,1 point à sa moyenne de long terme (1972-2022).

Copyright (c) 2023 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

contador