(CercleFinance.com) - Rubis a apporté jeudi un certain nombre de précisions concernant la situation de sa filiale au Kenya, un pays actuellement confronté à de sérieuses pénuries de carburant.
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Dans un communiqué, le spécialiste français de l'aval pétrolier évoque des 'circonstances exceptionnelles', tout en assurant que sa filiale locale fait ses meilleurs efforts afin d'approvisionner le marché.
Rubis explique que la décision du gouvernement kenyan de subventionner le différentiel de prix aux distributeurs d'essence face à la flambée de l'essence a eu pour effet des délais rallongés aux distributeurs et à des ruptures de stocks qui ont renforcé la pression sur les distributeurs internationaux dont il fait partie.
Le groupe ajoute faire preuve de toute la transparence requise par rapport aux autorités locales et dément avoir augmenté ses ventes à l'export au détriment de la fluidité du marché kenyan.
Rubis rappelle qu'il est présent au Kenya depuis 2019 suite à l'acquisition de KenolKobil, dont 140 stations-service au Kenya ont d'ores et déjà été mises à ses couleurs, sur un total de près de 400 en Afrique de l'Est.
L'an dernier, la région d'Afrique de l'Est a contribué à hauteur de 7% du résultat opérationnel courant (ROC) du groupe.
Pour information, Jean-Christian Bergeron, le directeur général de Rubis Energy Kenya, a rejoint le siège à Paris pour faire un point complet
sur la situation de la filiale.
A la Bourse de Paris, l'action Rubis chutait de plus de 7% jeudi suite à ces informations.
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