(CercleFinance.com) - Portzamparc, le bureau d'études spécialisé dans les 'smidcaps' parisiennes, revient sur le dossier Rubis. Après avoir contacté la société, les analystes estiment que le risque présenté par la présence en Turquie du distributeur et 'stockeur' de produits pétroliers 'semble limité'. De 'renforcer', le conseil sur l'action remonte à 'renforcer', associé à un objectif de cours de 57 euros.

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En effet, Rubis est présent en Turquie dont le président, Recep Tayyip Erdogan, menace de fermer sa frontière avec le Kurdistan. Une région d'où, chaque jour, proviennent 550.000 barils de pétrole (sur une production de 600.000 barils/jour) qui sont exportés par l'intermédiaire du terminal pétrolier turc de Ceyhan, relié par un oléoduc et par route au Kurdistan.

Or Rubis est désormais propriétaire à 100% d'un dépôt dans la région, qui en 2016 représentait 31 millions de dollars de CA et 20 millions de résultat brut d'exploitation. Certes, 'la visibilité est faible mais plusieurs éléments nous conduisent à considérer ce risque comme limité', estiment les spécialistes.

En effet, ce dépôt représente moins de 5% de l'excédent brut d'exploitation du groupe en année pleine, et la Turquie n'a pris aucune décision à ce stade. 'Les enjeux économiques concernent également la Turquie qui touche des droits par baril transporté et consomme pour ses propres besoins le pétrole du Kurdistan irakien', souligne d'ailleurs Portzamparc. Bref, pour les analystes, la récente baisse du titre constitue une occasion d'étoffer la ligne.

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