(CercleFinance.com) - Le titre termine la journée en repli de 1,7% après l'analyse négative d'UBS. La valeur conserve cependant un gain de près de 27% depuis le 1er janvier.
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UBS dégrade sa recommandation sur Legrand directement de 'achat' à 'vente', avec un objectif de cours ramené de 108 à 82 euros, une nouvelle cible impliquant un potentiel de baisse de 15% pour le titre du fournisseur français d'infrastructures électriques.
Justifiant sa position sur le dossier par 'un potentiel de croissance limité, des risques cycliques et une valorisation exigeante', le broker affiche une préférence pour Schindler, Kone et Assa Abloy dans le domaine du bâtiment à croissance de qualité.
Morgan Stanley avait abaissé aussi mardi dernier sa recommandation sur le titre Legrand, ramenée de 'surpondérer' à 'pondérer en ligne' avec un objectif de cours réduit de 100 à 98 euros.
Dans une étude consacrée au secteur européen des biens d'équipement, le broker explique percevoir un potentiel 'limité' d'amélioration des estimations du consensus pour 2024.
S'il dit considérer l'électrification du Vieux Continent comme un thème d'investissement toujours aussi porteur, le courtier évoque des marchés moins dynamiques à court terme, notamment du fait de la forte exposition du groupe français au segment résidentiel.
'Nous voyons toujours Legrand comme l'un des meilleurs modèles économiques du secteur industriel européen et envisageons un scénario favorable à moyen terme, mais nous ne percevons que peu de catalyseurs susceptibles de la conduire à surperformer dans l'immédiat', conclut-il.
Royal Bank of Canada a dégradé également fin novembre son opinion sur le titre Legrand, ramenée de 'performance en ligne avec le secteur' à 'sous-performance' avec un objectif de cours maintenu à 80 euros.
Dans une note de recherche, le broker explique que les prévisions établies par le marché pourraient être à risque du fait de la contraction attendue des principaux marchés du groupe en 2024.
Aux Etats-Unis, souligne-t-il, aucun redressement ne se profile dans le secteur de l'immobilier de bureaux, tandis que le segment résidentiel américain ne va pas beaucoup mieux au vu du repli des mises en chantier cette année, poursuit le courtier.
En Europe, les données relatives aux permis de construire vont également dans le sens d'une dégradation, poursuit RBC, qui rappelle qu'une telle configuration laisse entrevoir une décroissance organique de l'activité l'an prochain.
'En dépit de ses atouts de qualité et de son intérêt sur le long terme, le dossier Legrand apparaît aujourd'hui moins séduisant que d'autres titres au sein de notre domaine de couverture à l'heure actuelle', conclut RBC.
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