(CercleFinance.com) - Jefferies maintient sa recommandation 'conserver' et son objectif de cours de 420 euros sur Kering, manifestant sa prudence quant aux performances actuelles de la maison-mère de Gucci, Saint Laurent et Bottega Veneta.

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'A l'heure où le contexte macroéconomique de l'industrie du luxe reste mitigé dans plusieurs régions, nous pensons qu'il est peu probable que la performance de Kering en termes de parts de marché se soit améliorée au quatrième trimestre', estime le broker.

'Les investisseurs seront particulièrement attentifs à tout signe indiquant que le cycle de normalisation de la demande aux États-Unis pourrait contribuer à une reprise des dépenses de ce cluster, mais il est peu probable que cela se soit matérialisé', ajoute-t-il.

Oddo BHF maintient sa recommandation 'neutre' sur Kering, sur la base d'un objectif de cours ajusté en baisse de 443 à 423 euros, pour tenir compte dans son DCF de la baisse de ses estimations de résultats pour le groupe de luxe.

'La perspective d'une reprise sensible de la dynamique n'est pas encore au programme. La clientèle aspirationnelle devrait restée affectée par des conditions macroéconomiques plutôt défavorables sur une bonne partie de 2024', prévient l'analyste.

Concernant Gucci, le redressement va prendre du temps selon Oddo BHF et 'la question de savoir si les efforts entrepris à ce stade suffisent pour aboutir à un renouvellement de son image et à un renforcement de la désirabilité des collections reste posée'.

Stifel a annoncé avoir ramené dans sa dernière étude sa recommandation sur le titre Kering de 'achat' à 'conserver', avec un objectif de cours abaissé de 530 à 430 euros.

Dans une note de recherche, le bureau d'études estime qu'il s'annonce difficile pour le groupe français de redresser sa marque Gucci au moment où la conjoncture se dégrade au sein du secteur du luxe.

Pour Stifel, la détérioration constatée au niveau de la demande depuis le mois de septembre complique non seulement la tâche de redresser la marque, mais aussi celle de rehausser son image.

L'analyste reconnaît que cette tâche est déjà bien amorcée au niveau des marques YSL, Bottega Veneta et Balenciaga, ce qui devrait accroître leur valeur, mais rappelle que cette stratégie pourrait aussi impacter les volumes de ventes en 2024.

'Le titre apparaît bon marché, conclut-il, mais en l'absence de catalyseurs permettant une revalorisation, les investisseurs vont devoir faire preuve de patience si l'état de la demande persiste en l'état en 2024'.

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