(CercleFinance.com) - Le Dollar reste faible et proche de ses récents planchers à 20H10 : le Dollar-Index grappille +0,15% à 103,60.

Il doit cette hausse à un net fléchissement de l'euro, revenu de +0,2% ce matin vers 1,0960 à -0,35% vers 1,0900.

Le billet vert reste inchangé face au Franc suisse, il grappille 0,1% face au Yen mais recule d'autant face à la Livre (1,2520).

La FED vient de publier ce soir ses 'minutes' et ce n'est pas un 'game changer' sur le FOREX.

La FED confirme que si les conditions monétaires se sont resserrés et que cela commence à freiner l'économie, l'inflation reste 'persistante' : de nouvelles hausses de taux 'restent sur la table' si le maintient des taux aux niveaux actuels ne permettent pas de se rapprocher de l'objectif des 2% (personne n'y croit, manifestement, risque estimé à 0% d'ici début 2024).

C'est assez conforme aux dernières interventions de Jerome Powell et les opérateurs retiendront que la FED évoque de plus en plus souvent un ralentissement et de moins en moins souvent le risque de nouvelle vague d'inflation.

La réaction de Wall Street est très discrète et les T-Bonds viennent d'effacer 0,5Pt de base à 4,4300% (et reviennent quasi à l'équilibre) : un écart à peine mesurable qui demontre que les 'minutes' sont en ligne avec les anticipations.

Difficile de cerner une date à laquelle la FED commencera à baisser ses taux, mais il semble que la banque centrale américaine ne sache pas elle-même quand ce moment viendra (Wall Street pense que ce sera lié au risque de remontée du chômage).

Les chiffres des ventes de logements anciens attendus cet après-midi aux Etats-Unis constituaient le principal rendez-vous pour les marchés financiers.

Après un modeste rebond en début d'année, la tendance est à nouveau négative sur le marché américain de l'immobilier du fait de taux d'emprunt historiquement élevés et de prix qui restent inaccessibles, ce qui bride toute possibilité de reprise.

Les ventes de logements existants ont chuté de 4,1% à 3,79 millions d'unités en données corrigées des variations saisonnières le mois dernier, alors que les économistes les attendaient autour de 3,90 millions.

Les ventes se sont inscrites en baisse dans trois des quatre principales régions du pays (Nord-Est, Sud et Ouest), mais sont restées inchangées dans le Midwest, précise la NAR.

Sur un an, les reventes de logements ont chuté de 14,6%.

Faute d'offre, le prix médian des logements reste artificiellement tendu: il a augmenté de 3,4% pour atteindre 391.800 dollars, signant un quatrième mois consécutif de progression en rythme mensuel.

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