(CercleFinance.com) - Le Dollar a connu une soudaine accélération haussière, non pas à 14H30 avec la publication du 'NFP' mais à 15H15, ce qui semble coïncider avec la publication des PMI et ISM aux Etats Unis (les 2 chiffres traduisent pourtant une contraction de l'activité manufacturière aux US).

La tension des taux courts et longs sur les T-Bonds ne confère pas non plus un avantage de rendement décisif au Dollar : +10Pts sur le '10 ans' US et +8Pts sur les Bunds et OAT (un écart marginal).

Le Dollar Index prend +0,6% à 104,25 et finit la semaine en légère hausse (+0,15%).

Le billet vert prend 0,5% face à l'Euro vers 1,0785, +0,4% face au Yen et un bon +0,6% face à la Livre.

On peut observer un parallèle dans l'après-lidi entre le renchérissement du pétrole 'Brent' (qui prenait jusqu'à +1,8%) et franchissement de la résistance des 88$ à Londres : ce n'est pas bon pour l'inflation, d'où la tension des taux US (+10Pts vers 4,194%).

Le chiffre le plus attendu de la semaine, c'était le 'NFP': l'économie américaine a généré 187.000 emplois non agricoles au mois d'août, selon le Département du Travail, un nombre légèrement supérieur aux attentes (+157.000).

Mais les créations de postes des 2 mois précédents ont été révisées en forte baisse, de 185.000 à 105.000 pour juin et de 187.000 à 157.000 pour juillet, soit un solde de révision total de -110.000 pour ces 2 mois.

Le taux de chômage s'est également accru de 0,3 point à 3,8% de la population active et le taux de participation à la force de travail est remonté de 0,2 point à 62,8%, tandis que le revenu horaire moyen s'est accru à un rythme annuel de 4,3%... légèrement supérieur à l'inflation 'brute'

L'activité dans le secteur manufacturier américain s'est contractée à un rythme accéléré en août, à en croire S&P Global dont l'indice PMI du secteur s'est établi à 47,9 pour le mois écoulé, contre 49,0 en juillet.

L'ISM manufacturier publié quelques minutes plus tard ressortait également en contraction.

L'Euro a pu être affaibli par le déficit du budget de l'Etat français qui s'est creusé à fin juillet, à -169 milliards d'euros : c'est le plus sévère de l'histoire -période Covid et 'quoi qu'il en coûte' inclus- (contre -131,2 milliards un an plus tôt), selon des données publiées vendredi par le Ministère chargé des comptes publics.

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