(CercleFinance.com) - L'Euro s'est de nouveau rapproché de la résistance des 1,1000 face au $ (1,0970) mais s'est replié au fil des heures (et des publications de statistiques de part et d'autre de l'Atlantique) jusque vers 1,0890.

L'Euro était au plus bas en fin de journée (et mi-séance à Wall Street), affichant un recul de -0,55%.

Le Dollar se reprend contre la plupart des devises, sauf le Yen (qui gagne +0,45% à 131,15 et +0,95% face à l'Euro), avec des écarts de +0,3 à +0,5% face à la Livre et le Dollar australien.

Il ne grappille que 0,15% face au franc suisse à 0,9070 et le 'Dollar Index' ne gagne que 0,35% vers 101,95, plafonnant sous la barre des 102.

Il est probable que le billet vert reste 'discuté' au cours des prochains jours et prochaines semaines avec la multiplication d'annonces de pays souhaitant se 'dédollariser'.

Il aurait pu être affaibli -mais ce n'est pas le cas- par le creusement un peu inquiétant du déficit commercial US : il s'est creusé de +2,7% à -70,5Md$ au mois de février, par rapport à celui de -68,7 milliards du mois précédent (qui a été révisé d'une estimation initiale de 68,3 milliards), selon le Département du Commerce.

La croissance de l'activité dans le secteur américain des services a ralenti plus fortement que prévu au mois de mars (52,1 contre 55,1 en février), selon l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) publiée ce mercredi (consensus autour de 54,3).

La composante des nouvelles commandes a chuté à 52,2 contre 62,6 le mois précédent, tandis que le sous-indice de l'activité a reculé à 55,4 contre 56,3 en février.

Du côté du marché du travail, le coup de frein est sensible : le secteur privé aux Etats-Unis n'a créé que 145.000 emplois en mars (contre 261.000 le mois précédent), un chiffre bien inférieur aux attentes, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par ADP, un spécialiste de l'externalisation de la gestion des ressources humaines.

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