(CercleFinance.com) - La bourse de Paris termine la semaine sur une note plus soutenue: le CAC40 va aligner une seconde séance de hausse (+0,65% à 7.245) et limiter le repli hebdo à -0,8%.

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Les acheteurs reprennent la main avec un peu plus de volume ce vendredi avec 1,35MdE échangé à 15H30 contre moins de 0,9MdE la veille.

Le CAC40 cédait 0,6% ce matin, reculant au contact des 7.150Pts, un 1er support important alors que le marché parisien stagne depuis 5 mois sous 7.550.

L'enjeu de cette dernière séance de la semaine et de celle de lundi sera de déterminer si ce creux va être 'payé' avec détermination ou si l'indice va poursuivre sa consolidation et rentrer dans une phase de consolidation moyen terme.

Des analystes s'inquiètent déjà d'une possible rupture du palier des 7.200 points, qui témoigne d'une indéniable dégradation des indicateurs techniques (logique après une série de 6 replis consécutifs jusqu'à ce jeudi).

La tendance s'avère assez indécise en Europe : l'E-Stoxx50 grappille 0,2%, de même que Francfort, alors que Milan perd 0,2%, Lisbonne se détache avec +0,6%, Londres gagne +0,4%.

Wall Street s'enhardit un peu avec des écarts qui s'étagent entre +0,3% (Dow Jones) et +0,4 à +0,5% (S&P500 et Nasdaq).

Il faut préciser que plusieurs nuages noirs planent toujours sur les marchés: remontée des cours de pétrole (+1,2% sur le WTI' à 87,8$ sur le NYMEX), inflation, politique monétaire des banques centrale.

La mauvaise orientation des marchés obligataire pèse également depuis fin août, heureusement, la semaine s'achève sur une petite embellie avec -1,5Pts de base sur les OAT et les Bunds à 3,134% et 2,602% respectivement.

Les T-Bonds US effacent -2Pts 4,24%... mais la semaine reste négative.

La prudence devrait donc continuer de prévaloir à une semaine d'une réunion jugée cruciale de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), jeudi prochain.

Après la publication de plusieurs indicateurs reflétant un ralentissement de l'activité sur le Vieux Continent, les marchés financiers se disent que l'essoufflement de la croissance européenne plaide pour une 'pause' dans le cycle de resserrement monétaire.

'La BCE et la Fed ne devraient plus relever leurs taux directeurs qu'une fois au maximum, avant de les maintenir durant une période de plusieurs trimestres, en surveillant le reflux de l'inflation', estime Eric Bertrand, le directeur des gestions chez Ofi Invest Asset Management.

Sur le front de l'énergie, le cours du Brent grimpe ce soir vers 91$ (+1,4%) alors que les données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) ont dévoilé hier un nouveau recul des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis.

Sur le front des statistiques, les investisseurs ont découvert à 16H les stocks des grossistes US, une donnée secondaire qui ressort à -0,2% (-0,1% estimé): le mouvement de déstockage pénalise actuellement le secteur de l'industrie.

Dans l'actualité des sociétés françaises, le groupe STEF a publié hier soir un chiffre d'affaires de 2179,1 ME au titre du 1er semestre, en hausse de 11% par rapport à la même période un an plus tôt avec un résultat net part du groupe en hausse de 43%, à 94,8 ME.

De son côté, Rubis a publié un chiffre d'affaires de 3324 ME au titre du 1er semestre, en hausse de 1% par rapport à la même période un an plus tôt. Le résultat net part du groupe est quasiment stable, passant de 170 à 171 ME.

Capgemini annonce avoir signé un accord en vue de l'acquisition de la division Financial Crime Compliance (FCC) d'Exiger, un des leaders mondiaux en matière de lutte contre la criminalité financière, opération qui devrait être clôturée dans les prochains mois.

Enfin, Viel & Cie publie un résultat net part du groupe (RNPG) en hausse de 21,7% pour le premier semestre 2023, à 50,9 millions d'euros, et un résultat d'exploitation (y compris les sociétés associées) de 94,9 millions, en augmentation de 46,1%.

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