(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris(-0,7%) s'alourdit lentement mais inexorablement, sans réelle pression baissère vu les volumes anémiques depuis l'ouvgerture (880MnsE)... mais même sans pression, le CAC40 bascule assez nettement sous les 7.000, pour se retrouver au plus bas depuis le 4 ocobre, avec un plancher des 6.950 qui apparait bien fragile.
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En-deçà, le CAC ne pourrait plus compter que sur 6.885, l'ex-plancher du 15 mars dernier.
Le maintient du CAC sous l'ex-support des 7050 points était synonyme d'une possible accélération baissière à court terme toujours susceptible d'entraîner l'indice vers ses plus bas annuels.
Le marché parisien ainsi que l'E-Stoxx50 effacent la hausse anecdotique de 0,3% de la veille, plombés par la perspectivement d'une séance de consolidation à Wall Street, qui vient de rouvrir en repli de -0,5%.
Cöté chiffres, ce mardi a été marqué par la publication de l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne : il rebondit de -10,3 points vers +1,1 point, égalant ses niveaux du mois d'août.
' Il semble que nous ayons dépassé le point le plus bas. Il y a une légère hausse notable des attentes économiques des experts des marchés financiers en octobre 2023. En revanche, l'évaluation de la situation économique actuelle en Allemagne n'a guère changé.
Les attentes économiques accrues s'accompagnent de l'anticipation d'une nouvelle baisse des taux d'inflation et du fait que plus des trois quarts des personnes interrogées anticipent désormais des taux d'intérêt stables à court terme dans la zone euro.', explique Achim Wambach, le président du ZEW.
En outre, l'évaluation de la situation économique en Allemagne s'est stabilisée.
L'indicateur correspondant a légèrement baissé de 0,5 point et se situe actuellement à moins 79,9 points.
Les intervenants viennent de découvrir la publication des ventes de détail, : après une hausse de 0,8% en août, elles ont encore augmenté de 0,7% en septembre aux Etats-Unis, surpassant largement les attentes des analystes (+0,2%).
Hors automobiles et carburants, les ventes de détail ont progressé de 0,6%, témoignant de la bonne santé de la consommation, qui reste le principal moteur de l'économie américaine.
La production industrielle US a augmenté de 0,3% en septembre alors qu'elle était anticipée en progression de 0,1% (après une hausse de 0,3% en août, hausse révisée de 0,4%).
Le 'TUCI' (taux d'utilisation des capacités industrielles) remonte de 79,5% en août à 79,7% en septembre.
Côté 'trimestriels', l'actualité devient très dense à compter d'aujourd'hui: en Europe, Ericsson a dévoilé ce matin des performances trimestrielles conformes à ses objectifs, mais précisé que l'environnement économique 'incertain' persisterait jusqu'en 2024.
Aux Etats-Unis, plusieurs ténors de la cote tels que Bank of America, Goldman Sachs ou Johnson & Johnson ont publio leurs comptes avant l'ouverture de Wall Street.
Le rendement des Treasuries américaines à dix ans se tend fortement, de 12Pts à 4,8300%, un mouvement imité par les emprunts de référence en Europe avec +10Pts sur nos OAT et les Bunds à 3,5046% et 2,87%.
Le Dollar recule actuellement de -0,2% vers 1,0560E.
Sur le marché de l'énergie, les cours pétroliers consolident à l'horizontal (à 90$ pour le Brent) après leur brusque remontée de la semaine passée, au sortir d'un week-end marqué par une absence d'escalade a Proche-Orient.
Le baril de brut léger américain (WTI) s'effrite de 0,1% à 86,6 dollars.
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