(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (-0,3%) efface ses gains de la veille et pour l'heure, c'est calme plat depuis vendredi.
- 7.253,050
- -0,03%
Le CAC40 oscille étroitement entre 7.215 et 7.245 depuis l'ouverture, les 7.225Pts servant de pivot (et c'est le cours affiché à 30Mn de la clôture).
Ce repli de 0,25% en moyenne du CAC40 sur cette séance reflète peu ou prou celui du S&P500 et du Dow Jones.
Le Nasdaq qui avait flambé de +1,15% la veille recède environ -0,75% vers 14.180 : l'entame du mois de décembre reste très positive pour les 'technos', en amont des résultats de Nvidia -le roi des fournisseurs des champions de l'A.I- de ce soir (et dont les reésultats devraientencore pulvériser tous les recvords historiques, sauf si l'embargo à destination de la Chine sur ses puces haute performance commence à peser un peu).
Au chapitre des satisfactions du jour, une détente de -5Pts des taux longs en Europe vers 3,125% sur les OAT et 2,556% sur les Bunds (mais qui ne suffit pas à doper Paris) et malgré un effritement causé par les -2% de LVMH, le fait que le CAC40 enchaine une 4ème séance sur 5 qui va se conclure par un score supérieur à 7.200Pts (et une 3ème d'affilée).
Bon nombre d'analystes mettent en évidence la configuration 'fragile' dans laquelle évolue le CAC.
C'est encore plus vrai des indices US qui ont enchaîné les 'gaps' depuis début novembre, un cas de figure -rare- et qui traduit une forme de 'panique à l'achat'.
Les investisseurs optent maintenant pour la prudence à moins de 48H du 'pont' incluant la célébration de la fête américaine de Thanksgiving, une période traditionnellement calme pour les marchés.
Les chiffres des ventes de logements anciens attendus cet après-midi aux Etats-Unis constituaient le principal rendez-vous pour les marchés financiers.
Après un modeste rebond en début d'année, la tendance est à nouveau négative sur le marché américain de l'immobilier du fait de taux d'emprunt historiquement élevés et de prix qui restent inaccessibles, ce qui bride toute possibilité de reprise.
Les ventes de logements existants ont chuté de 4,1% à 3,79 millions d'unités en données corrigées des variations saisonnières le mois dernier, alors que les économistes les attendaient autour de 3,90 millions.
Elles se sont inscrites en baisse dans trois des quatre principales régions du pays (Nord-Est, Sud et Ouest), mais sont restées inchangées dans le Midwest, précise la NAR.
Sur un an, les reventes de logements ont chuté de 14,6%.
Faute d'offre, le prix médian des logements reste artificiellement tendu: il a augmenté de 3,4% pour atteindre 391.800 dollars, signant un quatrième mois consécutif de progression en rythme mensuel.
En europe, la BCE alerte sur les risques de pertes importantes des banques sur le segment de l'immobilier commercial (bureaux essentiellement).
Aux Etats Unis, la préoccupation des marchés concerne encore la Fed et la date à laquelle elle commencera à baisser ses taux, mais il semble que la banque centrale américaine ne sache pas elle-même quand ce moment viendra (Wall Street pense que ce sera lié au risque de remontée du chômage).
La menace de plus en plus réelle d'une récession devrait fragiliser la confiance des investisseurs et provoquer une révision à la baisse des prévisions de bénéfices des entreprises, se traduisant par une baisse des actions.
'L'appréciation du risque semble toujours vulnérable à court terme, la zone euro étant au bord de la récession et un ralentissement américain se profilant à l'horizon alors que le resserrement de la politique monétaire fait (enfin) sentir ses effets', prévient ainsi Generali Investment.
'Malgré la récente correction, les actions ne tiennent pas suffisamment compte d'un contexte plus difficile', souligne la branche de gestion d'actifs de l'assureur italien.
Dans ce contexte, les marchés obligataires ont entamé la semaine sur une note hésitante, le rendement des Treasuries étant remonté hier autour de 4,47% avant d'opérer une nouvelle détente de -1,5Pt vers 4,408% qui repose sur peu d'éléments factuels et sur beaucoup de psychologie (-50Pts sur les taux longs US en 3 semaines, c'est beaucoup, surtout s'il faut patienter encore 6 mois avant une réduction du loyer de l'argent, et plus encore si cela commence par -25Pts en mai).
Plombé par la chute de la rémunération des obligations d'Etat, le dollar poursuit sa débâcle et lâche -0,1 à -0,2 face à l'euro, qui en profite pour revenir aux abords de 1,0950/1,0960.
Sur le marché pétrolier, les cours du brut se stabilisent le Brent s'équilibre vers 82 dollars après une tentative de rebond avortée hier, tandis que le WTI américain lâche 0,1% à 77,5 dollars.
Copyright (c) 2023 CercleFinance.com. Tous droits réservés.