(CercleFinance.com) - La bourse de Paris achève la séance du jour sur un repli modéré de 0.26%, à 6.946 points, dans un contexte de regain de tension en Ukraine.

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Dans son contexte tendu, l'Euro-Stoxx50 lâche 0.7%, imité de près par Londres (-1%) et Francfort (-0.8%).

Wall Street amplifie son repli, le S&P500, le Dow Jones et le Nasdaq cédant respectivement 1.1%, 1.4% et 1.3%.

Soulignons qu'outre les préoccupations géopolitiques liées au conflit ukrainien s'ajoutent les inquiétudes persistantes concernant la perspective d'un resserrement monétaire rapide aux Etats-Unis.

Ces tensions toujours très vives en Europe orientale contribuent à la fermeté des cours du pétrole, avec un baril de brut léger américain (WTI) qui se maintient à des plus hauts pluriannuels.

Comme en début de semaine, les valeurs sûres telles l'or ou le yen devraient être particulièrement recherchées.

Les cours de l'or, valeur refuge traditionnelle, sont de nouveau orientés à la hausse pour évoluer à des plus hauts depuis quasiment un an.

L'Once d'or a d'abord effacé la résistance des 1.850$ et s'attaque maintenant à celles des 1.880$, avec un certain succès puisqu'il pointe à 1.895$.

Les investisseurs - très préoccupés par la vive remontée de l'inflation - s'inquiètent aussi de la vigueur des grands indicateurs d'activités, qui ne font que conforter le biais restrictif adopté par la Fed.

Les chiffres qui viennent de sortir aux Etats Unis ce jeudi ne sont pas enthousiasmant : la croissance de l'activité économique dans le nord-est des Etats-Unis a ralenti plus fortement que prévu en février, montre la dernière enquête de conjoncture 'Philly Fed' réalisée par la Réserve fédérale de Philadelphie. L'indice se replie de 23 vers 16 au mois de janvier, alors que les économistes prévoyaient en moyenne un chiffre autour de 20.

Les sous-indices ayant trait au niveau d'activité actuel, aux nouvelles commandes et aux livraisons ont tous baissé, fait valoir la Fed dans son étude.

Coup de frein également du côté de l'immobilier : les mises en chantier de logements se sont contractées de 4,1% en données corrigées des variations saisonnières le mois dernier aux États-Unis, à 1.638.000 en rythme annualisé, un niveau bien inférieur au consensus.

Le Département du Commerce indique également que le nombre de permis de construire de logements américains, censé préfigurer les mises en chantier futures, a augmenté de 0,7% à 1.899.000 en janvier, dépassant nettement l'estimation moyenne des économistes.

Le nombre d'inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage a augmenté la semaine du 7 février aux Etats-Unis, s'établissant à 248 000, contre 225 000 (chiffre révisé) une semaine plus tôt.

La moyenne mobile sur quatre semaines ressort toutefois en léger recul, à 243 250, soit une baisse de 10 500 par rapport au niveau révisé de la semaine précédente.

Les marchés obligataires semblent bénéficier d'une vague de 'course vers la sécurité' puisque le rendement de nos OAT et des Bunds se détend de -5Pts vers 0,70% et 0,224% respectivement.

Dans l'actualité des valeurs françaises, le recul des taux pèse sur les valeurs financières : AXA cède 2.9%, Société Générale lâche 2.6%, tandis que Crédit Agricole concède 2.2%.

De son côté, Kering domine le CAC en s'arrogeant près de 5% après la publication d'un résultat net part du groupe en progression de 48% à 3,18 milliards d'euros au titre de l'année écoulée, ainsi qu'un résultat opérationnel courant record, en hausse de 60% à 5,02 milliards, soit une marge de 28,4%.

Airbus publie au titre de l'exercice 2021 un résultat net de 4,21 milliards d'euros (5,36 euros par action), à comparer à une perte de 1,13 milliard en 2020 (-1,45 euro par action) et un EBIT ajusté presque triplé (+185%) à 4,86 milliards.

Schneider Electric publie au titre de 2021 un résultat net de 3,2 milliards d'euros, en hausse de 51%, et une marge d'EBITA ajusté de 17,3%, en amélioration organique de 140 points de base, pour un chiffre d'affaires de 28,9 milliards, en croissance organique de 12,7%.

Enfin, Orange présente un chiffre d'affaires de 42,5 milliards d'euros l'an dernier, ce qui représente une hausse de 0,8% sur un an, dont une croissance de 0,5% pour le 4ème trimestre. En 2021, le résultat net de l'ensemble consolidé s'établit à 778 millions d'euros, contre 5,05 milliards en 2020, du fait d'une dépréciation de 3,7 milliards d'euros liée à un écart d'acquisition en Espagne.

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