(CercleFinance.com) - La bourse de Paris maintient de beaux gains (+0,8% à +0,9%) : la séance du jour -avec un retour au-dessus de 4.750- permet au bilan hebdo de repasser positif de +0,5%, un gain qui n'allait pas de soi jeudi soir à la lumière de la clôture des indices US... et surtout de déclarations de 3 membres de la FED qui ont tous tenu le même discours : une baisse de taux dès le mois de mars apparaît prématurée.
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La hausse du jour coïncide avec coup d'envoi de la saison des résultats aux Etats-Unis, mais il est difficile d'en faire une explication plausible au rebond de +0,7% vers 4.475 de l'E-Stoxx50 (soit +0,2% hebdo)... une marge fragile à confirmer d'ici 17H35.
En effet, après une ouverture prometteuse, Wall Street inverse la vapeur et perd désormais du terrain, peut-être handicapé par les résultats contrastés des géants bancaires qui ouvraient le bal des publications trimestrielles.
Le Dow Jones cède -0,6%, le Nasdaq -0,2% (il retombe de -100Pts en 1H de 15.040 vers 14.940).
Le S&P 500 passe de 0,4% (il repassait pour la 1ère fois en intraday la barre des 4.800 depuis le 4 janvier 2020) à -0,2% à 4.775.
Si JPMorgan (+0,6%) a su rassurer les investisseurs avec des comptes solides au quatrième trimestre, Citigroup (-1,5%) a essuyé une lourde perte de 1,8 milliard de dollars en raison de lourdes charges et Wells Fargo (-2,3%) a vu ses provisions pour créances douteuses grimper.
La tension au Proche-Orient est encore montée d'un cran dans la nuit, alors que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre les installations des rebelles houthistes au Yémen.
Cela provoque une tension sur les prix du pétrole, le WTI affiche un gain de 1,3% à 73,8$ tout comme l'or, qui remonte (+1,5%) en direction de ses plus hauts historiques (à 2.062$).
Du coté de l'économie, le Département du Travail a annoncé que les prix à la production avaient diminué de 0,1% en données brutes en décembre, mais augmenté de 0,2% hors alimentation, énergie et services commerciaux.
Ces chiffres n'ont pas beaucoup d'impact sur le dollar, qui reste stable face à l'euro, ni sur le rendement des Treasuries à 10 ans, qui se détend de -3Pt vers 3,958% et retrouve ainsi ses niveaux du 3 janvier : retour à la case départ.
Nos OAT se détendent également de -6Pts à 2,682% et les Bunds de -5Pts à 2,158%... ce qui est l'évolution la plus favorable pouvant expliquer le regain du CAC40 et de l'Euro-Stoxx50.
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