(CercleFinance.com) - La bourse de Paris l'a fait : les 7.800Pts ont été testé à 11H50 ce vendredi 16 février (soit +0,7%).

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Le CAC40 s'est ensuite replié lentement et il n'affiche plus que +0,35% à 7.770, ce qui limite le gain hebdomadaire à +1,7%.

Le CAC profite du dynamisme d'Eurofins Scientific (+4%), Legrand (+2,5%) ou encore Safran (+2,7%).

A noter des volumes d'échanges toujours très faibles avec seulement 1,8MdsE échangés au bout de 7 heures et demi de cotations, ce qui est très inhabituel pour une séance des '3 sorcières'.

En revanche, voir les indices pointer dans le vert et battre des records (l'Euro-Stoxx et le DAX ont brillé ce vendredi, à 4.782 et 17.200 respectivement) constitue un scénario classique à l'issue d'un terme boursier avec 100% de semaines positives (et une 15ème sur une série de 16 pour les indices US).

Le terme boursier de février se solde par un gain de +5,8% pour le CAC40, celui de l'Euro-Stox50 donne presque le tournis avec +7,5%... mais seulement +5,5% depuis le 1er janvier.

Mais ce n'est rien en comparaison du Nikkei avec +8% depuis le 19 janvier... et +15% depuis le 1er janvier.

A Wall Street, une nouvelle déferlante de records était attendue depuis hier soir à l'ouverture (le S&P500 caracolait au-delà des 5.040 en transactions électroniques, le Nasdaq-100 tutoyait les 18.000Pts) mais les chiffres publiés à 14H30 ont un peu refroidi l'euphorie ambiante.

Le S&P500 s'effrite de -0,2% (il va batailler pour aligner une 16ème semaine de hausse, cela se joue à 0,1% près), le Nasdaq-100 en revanche va finir la semaine dans le rouge (-0,5% ce vendredi à la mi-séance, ce sera compliqué d'aller chercher les 18.000 d'ici 22H).

Les investisseurs ont mal réagi aux chiffres des prix à la production (PPI) aux Etats-Unis, une composante de l'indice PCE (la mesure de l'inflation préférée de la Fed).

Le 'PPI' a progressé de 0,9% en janvier en rythme annuel aux Etats-Unis alors qu'il était anticipé en hausse de 0,6% (contre + 1% en décembre). En rythme mensuel, les prix à la production sont en hausse de 0,3% contre une hausse attendue de 0,1%.

Hors alimentation et énergie, ils sont en hausse de 0,6% en rythme mensuel, à comparer avec un consensus de +0,1% et +0,2% en décembre.

Déception également du côté des permis de construire avec un repli de -1,5% en rythme annuel, à 1.470 millions aux Etats-Unis.

Et c'est pire avec les mises en chantier qui ont chuté de -14,8%, à 1,331 million, après 1,562 million en décembre (contre 1,450 attendu).

Les permis de construire et les mises en chantier sont restés pénalisés par le niveau élevé des taux, mêmes si les taux d'emprunt hypothécaire ont reflué depuis leur pic, avec les espoirs de baisse des taux de la Fed.

Sur le compartiment obligataire, le gains de la veille partent en fumée : le rendement des Treasuries à dix ans se retend vers 4,312% (+7,5 pts et +14Pts sur la semaine) tandis que son équivalent européen de même échéance, le Bund évolue à 2,412% (+6 Pts), nos OAT se dégradent de +5,5Pts vers 2,888% également.

L'euro est quasi stable à 1,0775 dollar, tandis que les cours pétroliers se maintiennent au contact des 83$ à Londres bien que l'Agence internationale de l'énergie ait révisé jeudi à la baisses ses prévisions sur la demande pour 2024.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Tarkett a publié hier soir un résultat net part du groupe de 20,4 ME en 2023, loin de la perte de 26,8 ME enregistrée en 2022. Le BPA ressort ainsi à 0,31 euro, contre -0,41 euro précédemment.

Ce matin, Eutelsat publie un résultat net attribuable au groupe de -191,3 millions d'euros pour son premier semestre 2023-24, contre +51,9 millions un an plus tôt, avec une marge d'EBITDA ajusté à 64,1% à taux de change constant contre à 73% un an auparavant.

EDF annonce un retour aux bénéfices sur l'exercice 2023 à la faveur de la reprise de la production nucléaire en France dans un contexte de prix historiquement élevés. L'énergéticien public a généré un résultat d'exploitation (Ebitda) de 39,9 milliards d'euros l'an dernier, à comparer avec une perte opérationnelle de près de 5 milliards d'euros en 2022.

Orpéa (+4% à 0,0132E) rapporte que sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires consolidé s'élève à 5198 millions d'euros(chiffre non audité), soit une hausse de +11% par rapport à 2022, dont +9,5% en organique.

Enfin, Sanofi annonce que le ministère japonais de la Santé a autorisé la fabrication et la commercialisation de Dupixent pour le traitement de l'urticaire chronique spontanée (UCS) des 12 ans et plus, inadéquatement contrôlés par les médicaments existants.

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