(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris termine le 3ème trimestre sur une note positive mais qui ne consolera que partiellement les investisseurs car le bilan depuis fin juin ressort négatif de -3 à -4% (c'est le cas sur les indices US malgré le rebond de 0,5% du S&P500 et de +0,6% du Nasdaq).

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Le CAC40 engrange +1,1% et n'a absolument pas tressailli dans un sens ou dans l'autre avec la publication de l'indice 'PCE' aux Etats Unis.

Grâce au rebond de jeudi et vendredi, le CAC termine la semaine sur un score de parité mais accuse un repli de -2,5% sur l'ensemble du mois de septembre.

Très attendu, cette statistique se solde par un 'non-événement' : les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,4% le mois dernier par rapport au précédent aux Etats-Unis, d'après le Département du Commerce, une progression assez conforme aux attentes, pour des revenus en croissance eux aussi de 0,4%.

Mais surtout, l'indice d'inflation des prix 'PCE' s'est établi à 3,5% en rythme annuel pour août, en c'est compensé par une contraction du 'PCE Core' (excluant les produits alimentaires et l'énergie) qui recule de 4,3% à 3,9% d'un mois sur l'autre.

Inflation toujours avec les premiers chiffres des prix à la consommation en zone Euro pour le mois de septembre.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 4,3% en septembre 2023, en baisse sensible par rapport à 5,2% en août, selon une estimation rapide publiée ce matin par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

L'inflation en Europe n'a cessé de se replier au cours des dix derniers mois: après avoir atteint un pic à 10,6% en octobre 2022, elle n'était que de 5,2% au mois d'août.

Ces chiffres sont très bien accueillis et les taux se détendent très nettement, de -14Pts sur les Bunds à 2,828% et nos OAT effacent -16Pts à 3,3750%.

Mais le récent rebond des prix du pétrole est venu rappeler aux investisseurs que la composante de l'énergie était très erratique, et donc susceptible d'entraîner de fortes variations d'un mois sur l'autre.

Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans - qui avait fusé hier jusque vers 4,70% en séance pour établir un nouveau plus haut depuis 2007 - se détend de -7Pts pour revenir sous la barre des 4,60%, à 4,533%.

L'accalmie sur le marché obligataire US pénalise logiquement le dollar, qui subit quelques prises de bénéfices après avoir atteint cette semaine un zénith de 11 mois, permettant ainsi à l'euro de remonter en direction de 1,0590 face au billet vert (le Dollar Index fléchit de -0,2% sous les 106).

Les cours du pétrole restent orientés à la baisse, insensibles au modeste rebond des Bourses mondiales alors que les perspectives de l'économie mondiale se font de plus en plus moroses.

Après s'être envolé de 30% depuis le mois de juin, le baril de brut léger américain consolide de 0,1% à 91,6 dollars et le Brent lâche 0,4% à 95 dollars.

Les deux contrats s'acheminent malgré tout vers une semaine de gains, de l'ordre de 1,8% pour ce qui concerne le WTI.

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