(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,25% sous 7.935) ne terminera pas le mois de février au zénith, ni même dans le vert, à moins d'un sursaut de dernière minute.

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L'Euro-Stoxx50 qui ne s'effrite que de -0,1% conserve une chance de battre un record de clôture (avec un DAX40 à +0,6% et qui bat un record à 17.740Pts), mais cela semble mal parti car Wall Street reste très indécis.

Le Dow Jones s'effrite (-0,05%), le S&P500 s'apprécie à la marge (+0,2% vers 5.080Pts) et le Nasdaq-100 avec +0,5% se rapproche des 18.000 (après 18.028 vers 15H35).

Le chiffre US le plus attendu de la semaine et même depuis 10 jours est tombé à 14H30... et il est même tombé complètement à plat puisque c'est un archétype de 'non-événement' : tout s'avère conforme aux attentes.

Wall Street avait rouvert en légère hausse (avant de s'essouffler), grâce au 'PCE' et aux revenus des ménages qui progressent de +1%.

Selon le Département du Commerce, l'indice d'inflation des prix PCE s'est établi à +2,4% en rythme annuel en janvier, un taux en baisse de 0,2 point par rapport à celui de décembre 2023, conformément à la prévision de Jefferies.

Hors produits alimentaires et énergie, deux catégories habituellement volatiles, l'indice sous-jacent est passé de +2,9% à +2,8% d'un mois sur l'autre, une évolution là aussi conforme à celle anticipée par le broker.

Toujours selon le Département du Commerce, les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,2% le mois dernier par rapport à décembre aux Etats-Unis, pour des revenus en croissance de 1% d'un mois sur l'autre.

Le Département du Travail annonce +13.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 19 février, à 215.000.

La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 212 500 cette même semaine, soit un repli de 3000 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.

Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a augmenté de 45 000 pour s'établir à 1 905 000 lors de la semaine du 12 février, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.

Les économistes tablent en moyenne sur une accélération à 0,4% de la hausse du PCE de base - hors produits alimentaires et énergie - en janvier, contre 0,2% en décembre.

Les T-Bonds s'améliorent un peu (-4Pts à 4,235%) et les Bunds et OAT s'alignent avec -4 et -5Pts respectivement... ce qui efface la mauvaise séance de la veille.

D'après le baromètre 'FedWatch', le marché exclut désormais toute réduction du loyer de l'argent en mars et en mai, mais le scénario d'une baisse de taux en juin est jugé crédible par 51% des traders.

Sur le Vieux Continent, les premiers chiffres mensuels de l'inflation en Allemagne publiés à 14h00 témoignent d'une poursuite de la décrue des prix à des niveaux plus observés depuis juin 2021.

En attendant, les marchés ont pu prendre connaissance ce matin qu'au quatrième trimestre 2023, l'évolution du produit intérieur brut (PIB) de la France en volume est légèrement révisée à la hausse et atteint +0,1% (contre une stagnation annoncée en première estimation), selon les données détaillées de l'Insee (mais l'emploi salarié recule de -0,1%).

Par ailleurs, sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée par l'Insee en fin de mois, les prix à la consommation en France augmenteraient de 2,9% en février 2024, en léger ralentissement donc après +3,1% en janvier.

Enfin, en janvier 2024, les dépenses de consommation des ménages français en biens se replient sur un mois de 0,3% en volume, après une augmentation de 0,3% en décembre 2023, selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Sur le marché des changes, l'euro fait marche arrière avec -0,2% vers 1,082$.

Toujours aussi hésitant, le marché pétrolier repasse dans le rouge pour abandonner une partie des gains des deux derniers jours, mais se dirige tout de même vers une confortable hausse hebdomadaire aux niveaux actuels.

Le Brent se maintient au contact de la résistance des 83,6 dollars le baril.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Nexity dévisse de -22% après publication de résultats divisés par 10 au T4 2023.

irbus Helicopters indique avoir signé avec Bristow Group un contrat-cadre portant sur jusqu'à quinze hélicoptères H135 (cinq commandes fermes et 10 options), dont les livraisons doivent commencer en octobre 2024.

Arkema publie un résultat net courant de 8,75 euros par action pour 2023 (contre 15,75 euros en 2022) et un EBITDA en chute de 28,9% à 1,5 milliard, soit une marge de 15,8% (contre 18,3% en 2022) dans un contexte de faible demande.

Air France-KLM publie un résultat net de 0,93 milliard d'euros pour 2023, 'permettant un retour à des fonds propres positifs à 0,5 milliard pour la première fois depuis 2019', avec une marge opérationnelle à 5,7%, en amélioration de 1,2 point.

Technip Energies publie au titre de 2023, en données 'IFRS ajusté', un BPA en baisse de 9% à 1,63 euro et une marge d'EBIT récurrent en amélioration de 0,4 point à 7,4%, pour un chiffre d'affaires en recul de plus de 6% à 6,01 milliards d'euros.

Veolia indique avoir généré l'an dernier un chiffre d'affaires de 45,35 milliards d'euros, en croissance organique de 9% et en hausse 4,4% hors effet du renchérissement de l'énergie. L'Ebitda ressort à 6,54 milliards d'euros, soit une croissance organique de 7,8%, au-dessus de la fourchette de +5% à +7% que s'était donné pour objectif l'entreprise.

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