(CercleFinance.com) - La bourse de Paris cède désormais 1,9% en début d'après-midi, autour des 7390 points, pénalisée par le lourd repli d'Alstom qui cède près de 12% derrière LVMH (-4%). Le S&P500 et le Dow Jones débutent la séance en repli d'environ 0,4%

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'Une période de doute succède souvent à l'euphorie de fin d'année', analysait ce matin Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

Les professionnels font remarquer que la période de doutes qui assaille les Bourses mondiales en début d'exercice n'est jamais amenée à durer trop longtemps.

'Il est probable que nous ayons plus de visibilité sur la trajectoire de l'économie et des marchés d'ici la fin du mois', rappelle Christopher Dembik.

'S'il n'y a rien de surprenant à observer une pause après la hausse rapide de la plupart des actifs risqués sur les deux derniers mois de 2023, nous pensons que les perspectives pour les obligations et, surtout les actions, sont prometteuses pour l'ensemble de l'année 2024', renchérissent les équipes de Capital Economics .

Bon nombre de stratèges disent s'attendre à ce que le S&P 500, l'indice de référence des gérants américains, atteigne le seuil des 5000 points cette année, ce qui représente une hausse théorique de l'ordre de 5%.

Pour ce qui concerne l'Europe, les analystes mettent en évidence la faible valorisation des actions du Vieux Continent et une décote très marquée vis-à-vis des marchés américains selon eux appelée à se réduire.

D'après les économistes de Swiss Life Asset Managers, les marchés boursiers mondiaux affichent un potentiel de performance réaliste de 3% à 7% (rendement total) en 2024 du fait des perspectives de croissance des bénéfices.

Les marchés ont pris connaissance ce matin d'une hausse du nombre de demandeurs d'emplois en Allemagne. Le nombre de demandeurs a augmenté de 31 000 en décembre par rapport au mois précédent, pour s'établir à 2.637.000, soit 5,7% de la population active (+0,1 point), selon le rapport mensuel de l'Agence Fédérale pour le Travail.

Sur le front obligataire, le taux du Bund allemand à 10 ans, référence du taux sans risque européen, se dégrade de 3,1pts, à 2,1 %, après un 'rally' de fin d'année qualifié de 'hors norme'.

Le rendement des Treasuries américains à dix ans se tend lui aussi, autour des 3,95%, après avoir reflué de façon continue pendant plus de deux mois.

Sur le marché des devises, l'euro rebondit sans conviction et oscille autour de 1,0920 dollar, les cambistes estimant que la croissance atone, la baisse de l'inflation et la perspective d'un assouplissement monétaire augurent d'une monnaie unique faible cette année.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Kering lâche près de 4% et sous-performe donc la tendance à Paris, avec des propos défavorables de Stifel qui, tout en maintenant sa recommandation 'conserver', abaisse son objectif de cours de 430 à 420 euros sur le titre de la maison-mère de Gucci.

Renault affirme avoir surperformé le marché automobile français en 2023 et se positionner en tête des ventes VP + VUL (voitures particulières et véhicules utilitaires légers) avec 390.484 immatriculations, en augmentation de 16%.

Thales a annoncé mercredi la signature d'un contrat prévoyant la livraison de radars au sol à moyenne portée de nouvelle génération destinés aux forces terrestres lituanienne.

Tout en maintenant sa position 'neutre' sur Pernod Ricard, UBS abaisse son objectif de cours de 167 à 163 euros, une nouvelle cible ne laissant que 5% de potentiel de hausse pour le titre du groupe français de spiritueux.

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