(CercleFinance.com) - Après un recul de 1,4% hier, la bourse de Paris achève cette 'journée des trois sorcières' sur un gain de 2,04%, à 6.036 points, les acheteurs reprenant la main pour amplifier les gains mensuels.

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L'indice parisien recule néanmoins de 0,4% en données hebdomadaires.

La tendance haussière est partagée en Europe: l'Euro-Stoxx50 reprend 2,4%, le DAX grimpe de +2,7% devant Londres (+1,8%). Outre-Atlantique, les indices sont également dans le vert, avec un Dow Jones à +2,1%, un S&P500 à +1,8% et un Nasdaq à +1,5%.

La FED avait rassuré Wall Street à point nommé jeudi soir en faisant savoir qu'elle écartait en principe le scénario d'une hausse de +100Pts de son taux directeur dans 12 jours.

Les investisseurs ont ensuite salué à 14H30 la hausse de +1% des ventes de détail aux Etats-Unis (après un repli de 0,1% le mois précédent, chiffre révisé d'une diminution de 0,3% estimée initialement) qui démontre qu'en dépit d'un moral des ménages digne des pires épisodes de récession, la consommation ne suivait pas la descente aux enfers de la 'confiance'.

En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines ont aussi progressé de 1% le mois dernier par rapport à mai, quand le consensus de marché anticipait une augmentation plus modérée.

Bonne surprise également avec l'indice Empire State qui rebondit de +12Pts et repasse positif, à 11,1.

La principale ombre au tableau provient aujourd'hui de l'économie chinoise sont l'activité n'a progressé que de 0,4% en glissement annuel au deuxième trimestre. Par rapport au premier trimestre, 'elle s'est même contractée', pointe Commerzbank, expliquant que les mesures de confinement du printemps ont fortement freiné la croissance.

'Cependant, la situation s'est améliorée au cours du trimestre à la suite du retrait de la plupart des mesures de confinement, comme le montrent les données sur la production industrielle', tempère la banque allemande.

Toujours sur le front macroéconomique, la production industrielle US s'est contractée de 0,2% pour le mois de juin, et l'indice de confiance de l'Université du Michigan (UMich) s'améliore modérément ce mois-ci, passant de 50 en juin à 51,1 en juillet, selon l'estimation préliminaire du milieu de mois.

La légère progression de l'indice est due à la hausse sensible de la composante de la situation actuelle (qui passe de 53,8 à 57,1), qui compense donc largement le recul de celle des attentes du consommateur (qui passe de 47,5 à 47,3) alors que le carburant à la pompe recule sensiblement sur les 15 derniers jours (même s'il rebondit de +2,2%, au-delà des 100E ce vendredi, à 101,8 sur le Brent et pratiquement 100$ sur le NYMEX).

La séance est aussi marquée par une nouvelle salve de résultats de grandes banques américaines : après JP Morgan et Morgan Stanley jeudi, Citigroup vient de dévoiler des trimestriels également décevants, avec une baisse de -27% de ses bénéfices, à 4,5Mds$, contre 6,2Mds$ il y a 1 an... des données moins négatives que prévu puisque 'Citi' s'envole de +8%, et Wells Fargo, qui déçoit également grimpe de +5,5%.

Sur le front obligataire, légère détente des OAT (-7Pts vers 1,6400%) qui efface la dégradation de la veille, les T-Bonds effacent -6Pts vers 2,9000%

Dans l'actualité des valeurs parisiennes, AXA annonce avoir conclu un accord avec Athora Deutschland, relatif à la cession d'un portefeuille de 16 milliards d'euros de contrats d'assurance vie et de retraite en Allemagne.

TotalEnergies indique que sa marge sur coûts variables, raffinage Europe (marge de raffinage), a bondi à 145,7 dollars par tonne au deuxième trimestre 2022, contre 46,3 dollars au trimestre précédent et 10,2 dollars un an auparavant.

Pour rappel, cette marge est égale à la différence entre les ventes de produits raffinés réalisées par le raffinage européen de TotalEnergies et les achats de pétrole brut avec les coûts variables associés, divisée par les quantités raffinées en tonnes.

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