(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris achève la séance sur un recul limité de 0,3%, à 7932 points, pénalisée par Alstom (-3,5%), Dassault Systèmes (-2,9%) ou encore Schneider (-2,2%) et soutenue par le rebond de Thales (+9%).
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Cette journée était riche en 'stats' et les dernières en date concernent les indices d'activité anticipée aux Etats-Unis : l'ISM des services est revenu à 52,6 le mois dernier, contre 53,4 en janvier, alors que les économistes l'attendaient autour de 53 selon l'Institute for Supply Management.
Le sous-indice de l'activité, qui mesure la production, s'est par contre amélioré à 57,2 après 55,8 en janvier, tandis que celui des nouvelles commandes est remonté à 56,1 contre 55 le mois précédent.
Celui de l'emploi est en revanche ressorti en baisse, à 48 après 50,5, tout comme l'indice ISM des prix payés qui a chuté à 58,6 contre 64 au mois de janvier.
Le 'PMI S&P global' du secteur privé des Etats-Unis (un 'cousin' de l'ISM) est révisé à la hausse en 2ème lecture, à 52,5, au lieu de 51,4 en estimation flash, et après 52 le mois précédent.
Les entreprises privées américaines ont ainsi connu leur 13e mois d'expansion d'activité consécutif, soutenues par un redressement de la production manufacturière... une tendance en partie démentie par une chute de -3,6% de la production industrielle au mois de janvier aux Etats Unis.
En Europe, les prix à la production industrielle ont diminué de 0,9% en janvier dans l'Eurozone et dans l'UE, selon Eurostat, après des reculs de respectivement 0,9% et 0,8% en décembre 2023.
Par rapport à janvier 2023, les prix à la production industrielle ont chuté de 8,6% dans la zone euro et de 8,4% dans l'UE, des baisses en rythme annuel en ralentissement par rapport à celles de respectivement 10,7% et 10% observées en décembre.
Toujours dans l'Eurozone, l'indice PMI composite HCOB remonte de 47,9 en janvier à 49,2 en février, atteignant son plus haut niveau depuis huit mois et indiquant ainsi que l'activité globale se rapproche de la stabilisation.
En France, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale a atteint son plus haut niveau depuis neuf mois, passant de 44,6 en janvier à 48,1 en février, mettant en évidence des signes de reprise dans l'économie française.
En revanche, la production dans l'industrie manufacturière a baissé en 'séquentiel' (‑1,6% après +0,5% en décembre 2023) et dans l'ensemble de l'industrie (‑1,1% après +0,4%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.
Les marchés sont maintenant dans l'attente des deux grands rendez-vous de la semaine : à savoir la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi et le rapport sur l'emploi américain vendredi.
Les investisseurs continueront aussi de surveiller l'actualité politique aux Etats-Unis avec la journée cruciale connue sous le terme de 'Super Tuesday'.
Les victoires de Joe Biden et Donald Trump sont largement attendues dans leur camp respectif, ce qui signifie que les deux candidats devraient logiquement se retrouver lors de l'élection présidentielle prévue le 5 novembre.
Les marchés obligataires s'améliorent brusquement ce mardi, avec une détente de -8,5Pts sur les Bunds à 2,3150% et -8Pts également sur les T-Bonds US vers 4,14%.
Une détente peut-être à rapprocher de la flambée de l'or (+2%) qui inscrit un nouveau record absolu à 2.140$ (avant de retomber sous 2.130$.
Le Dollar, autre 'valeur refuge' ne semble pas illustrer ce statut : il reste quasi-stable vers 1,086$/E.
Dans l'actualité des sociétés françaises, Bolloré annonce le versement, à compter du 11 mars, du complément de prix de 0,25 euro par action Bolloré cédée dans le cadre de son offre publique d'achat simplifiée initiée sur ses propres actions, OPAS clôturée le 30 mai dernier.
Thales publie au titre de 2023 un résultat net part du groupe (RNPG) en retrait de 9% à 1,02 milliard d'euros, du fait d'une charge exceptionnelle liée aux engagements de retraites au Royaume-Uni, mais un RNPG ajusté en hausse de 14% à 1,77 milliard.
À la suite de discussions ces dernières semaines avec l'Etat français, Eramet a convenu d'un accord sur le traitement de la dette existante de la SLN, accord qui permettra de neutraliser le poids de cette dette dans les comptes consolidés du groupe.
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