(CercleFinance.com) - Les acheteurs s'enhardissent -en apparence- à Paris qui s'impose comme le leader incontesté des places européennes avec un gain de +1,1% vers 7.062 dans le sillage des valeurs du luxe comme l'Oréal et Hermès (mais dans des volumes dignes d'un 15 août, avec tout juste 1MdE échangés en 6 heures et demi de cotations).
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Le CAC40 devance l'E-Stoxx50 avec +0,9%, le DAX avec +0,7%, et très largement Londres avec +0,3% le FT-100 s'alignant sur les indices US.
Wall Street entame cette séance de mercredi sur des gains modestes (+0,2%)... mais c'est bien une 8ème séance de hausse consécutive qui se dessine pour le S&P500 et le Dow Jones, une 9ème pour le Nasdaq (+0,3% à 13.675) qui aligne une des plus longues séries gagnantes du 21ème siècle et témoigne du retour d'une confiance quasi inébranlable dans un avenir radieux.
Et ce, à quelques minutes d'un discours de Jerome Powell qu'il prononcera à l'occasion de la conférence célébrant les 100 ans d'existence de la division de recherche et de statistiques de la Fed, qui se tient à Washington.
Les investisseurs s'attendent à ce que le président de la Réserve fédérale confirme que les risques de ralentissement sont désormais plus surveillés (ou à craindre) que les risques d'inflation et valide le scénario d'un pivot à un horizon de 9 mois (fin du 1er semestre ou début du second semestre 2024).
Une rupture par rapport à ses déclarations moins offensives du 1er novembre aurait un gros impact sur les marchés, que le patron de la Fed devrait s'efforcer d'éviter de prendre à contre-pied (surtout après +8,5% en ligne droite sur le Nasdaq).
Les T-Bonds US se détendent de -2Pts à 4,55% et retrouvent leurs niveaux de vendredi dernier.
Idem pour les Bunds avec -4,5Pts à 2,623%, pour nos OAT avec -5,3Pts à 3,2100%, et -7,2Pts sur les BTP italiens à 4,485%.
Seul fausse note, on pourrait presque dire 'comme d'habitude' avec les 'Gilts' UK qui n'affichent que -1,2Pt à 4,3100%.
En attendant l'intervention de Powell, le dollar grappille quelques 'pips' face à l'euro (-0,2%), qui revient sous 1,0680.
Les chiffres des stocks des grossistes, qui seront publiés en début de séance, ne devraient pas en revanche influencer la tendance sur les marchés américains.
Sur le marché pétrolier, le baril de brut léger américain lâche encore -0,5% à 76,7$ et retrouve des niveaux inconnus depuis le 21 juillet dernier.
Les vendeurs gardent la main en attendant la publication, dans le courant de la matinée (aux US), des chiffres des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis.
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