(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris devrait débuter sur une note très légèrement positive lundi matin, alors que la saison des résultats est appelée à s'accélérer cette semaine aux Etats-Unis.

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Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin octobre - grignote dix petits points à 7018,5 points, annonçant une ouverture au-dessus de l'équilibre.

Après les banques américaines en hors d'oeuvre vendredi - dont les publications plutôt positives n'ont pas vraiment permis de dégager de dégager de tendance de fond - la saison des résultats va entrer dans le dur ces prochains jours et monopoliser l'attention des investisseurs.

Ceux qui jouent la Bourse à la hausse espèrent que des bénéfices meilleurs que prévu viendront relancer des indices en pertes de vitesse depuis le début de l'été.

Ces publications seront intéressantes afin de déterminer l'impact sur les performances des entreprises du ralentissement de la consommation, de la remontée des taux d'intérêt et de la vigueur du dollar.

Au total, ce sont les résultats de 55 sociétés de l'indice S&P 500 qui sont attendus cette semaine, dont ceux de cinq composantes du Dow Jones, parmi lesquelles Goldman Sachs, J&J ou American Express.

Au sein du secteur technologique, les investisseurs seront tout particulièrement sensibles aux résultats de Tesla et Netflix, attendus mercredi soir.

Dans l'ensemble, les résultats des sociétés qui composent le S&P devraient rebondit de 0,4% au troisième trimestre, selon des données compilées de FactSet.

Il s'agirait du premier trimestre de hausse des bénéfices après trois consécutives de contraction des résultats.

Cette saison des résultats survient alors que les marchés boursiers mondiaux ont plutôt bien résisté à l'intensification du conflit israélo-palestinien la semaine passée.

En se maintenant dans la zone des 7000 points, le CAC 40 a affiché un bilan hebdomadaire sans grand changement. A Wall Street, le Dow Jones a gagné 0,8% sur la semaine écoulée, tandis que le Nasdaq s'est replié de seulement 0,2%.

Bon nombre de stratèges rappellent que les tensions au Proche-Orient n'ont, d'un point de vue historique, qu'un impact limité sur les Bourses mondiales.

'De fait, lors des 11 derniers conflits majeurs dans la région, le S&P 500 a progressé en moyenne d'environ 15% au cours des 12 mois suivant l'apparition des tensions', soulignent Larry Adam, le directeur des investissements chez Raymond James.

Elément encourageant, Israël a décidé ce week-end de rétablir la distribution d'eau dans le sud de la bande de Gaza et certaines rumeurs évoquent un prochain déplacement du président américain Joe Biden dans la région.

L'indice de volatilité du CBOE, baromètre de l'anxiété des investisseurs, a toutefois rebondi de 55% sur le mois écoulé pour désormais flirter avec la barre fatidique des 20 points.

En dehors des résultats de sociétés, la semaine qui s'ouvre sera aussi riche en statistiques.

Mardi verra la publication de l'indice ZEW du moral des investisseurs allemands puis des ventes au détail aux Etats-Unis, avant les prix à la consommation en zone euro le lendemain.

Les mises en chantier de logements et les permis de construire aux Etats-Unis seront également au programme mercredi et la liste se poursuivra jeudi avec les inscriptions aux allocations chômage, les indicateurs avancés du Conference Board et les ventes de logements anciens aux Etats-Unis.

Du côté de l'obligataire, la récente détente des taux longs contribue à calmer les vendeurs, même si le reflux des taux ne traduit pas véritablement un basculement en 'risk-off', lequel serait compréhensible au vu du risque d'embrasement au Proche-Orient.

Sur le marché de l'énergie, le pétrole consolide après sa brusque remontée de 6% de la semaine passée au sortir d'un week-end marqué par une absence d'escalade a Proche-Orient, ce qui se traduit par un repli de 0,3% du Brent à 90,6 dollars le baril.

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