(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris devrait progresser lundi à l'ouverture en attendant la publication, plus tard cette semaine, de plusieurs indicateurs économiques clés.

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Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison novembre - avance de 27,5 points à 7075,5 points, laissant entrevoir un début de semaine dans le vert.

Contre vents et marées, les marchés d'actions font mieux que résister cet automne, comme l'illustre la clôture positive de Wall Street vendredi soir pour une seconde semaine consécutive.

Sur la semaine qui vient de s'achever, le Nasdaq s'est adjugé autour de 2% après avoir déjà signé la semaine précédente sa meilleure performance hebdomadaire depuis le début de l'année.

Les investisseurs ont pourtant été pris de court jeudi dernier par les déclarations de Jerome Powell, le président de la Fed, qui a prévenu que la banque centrale américaine n'hésiterait pas à resserrer davantage sa politique si nécessaire pour contenir l'inflation.

A Paris, le CAC 40 a lâché près de 1% vers 7045 points vendredi, mais affiche un score globalement stable sur la semaine écoulée.

Si l'indice parisien venait à s'affranchir de sa résistance majeure des 7050 points et à revenir vers son plus haut mensuel de 7110 points, sa séquence haussière pourrait l'emmener vers 7140 et 7180 points, estiment les analystes techniques.

Les indicateurs économiques attendus à l'occasion de la semaine qui s'ouvre devraient confirmer qu'un ralentissement de l'économie mondiale est bien à l'oeuvre, mais aussi que l'inflation ne reflue que très graduellement.

Si ces statistiques devaient se révéler moins bonnes que prévu, la bonne résistance des places boursières mondiales pourraient avoir du mal à se justifier.

Parmi les indicateurs macro-économiques au menu de la semaine, figurent les derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, mais aussi les ventes de détail et de nouvelles données sur le secteur de l'immobilier.

Quelques statistiques importantes sont également attendues en Europe, dont les prix à la consommation en octobre, la seconde estimation du PIB de troisième trimestre et l'indice ZEW du moral des investisseurs allemandes.

Ces données pourraient entraîner un regain de volatilité sur le compartiment obligataire, déjà sujet à d'importants mouvements en montagnes russes ces derniers temps.

La semaine passée s'est achevée sur des évolutions divergentes de part et d'autre de l'Atlantique, avec un repli des dettes libellées en euro et un petit sursaut technique des T-Bonds malgré le trou d'air de jeudi dû au semi-échec d'une émission du Trésor américain.

'La volatilité des parties longues de courbe de taux reste très élevée, avec des courbes toujours inversées malgré le mouvement récent, ce qui nous amène à conserver une préférence pour les parties courtes de la courbe', souligne François Rimeu, stratégiste senior à La Française AM.

Du point de vue de l'analyste, les marchés d'actions ne semblent pas encore refléter le biais restrictif actuellement conservé par les politiques monétaires des banques centrales.

'Pour la première fois depuis 15 ans, la normalisation des taux d'intérêt et une inflation plus résiliente que prévu ont rendu l'investissement dans les obligations plus performant que dans les actions', rappelle de son côté Mauro Ratto, co-fondateur et co-directeur des investissements chez Plenisfer.

Si la saison des résultats touche désormais à sa fin, plusieurs groupes de premier plan ont prévu de dévoiler leurs performances au cours des jours à venir, dont Vodafone, Infineon, Siemens ou Alstom.

Aux Etats-Unis, la semaine sera marquée par les annonces des distributeurs Home Depot, Target et Walmart, mais également du géant des réseaux Cisco.

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