AB InBev: gagne 7% en un mois, les avis des analystes

Deutsche Bank a annoncé lundi avoir dégradé sa recommandation sur le titre AB InBev, ramenée de 'achat' à 'conserver' avec un objectif de cours réduit de 61 à 58 euros.

Dans une étude consacrée au secteur européen des boissons, l'intermédiaire financier explique adopter une approche moins prudente sur les groupes de spiritueux après deux exercices consécutifs de sous-performance.

Pour ce qui concerne les brasseurs, il souligne que ces derniers ont surperformé les groupes de spiritueux en 2023, mais que leurs performances vis-à-vis des fabricants de boissons non alcoolisées se sont avérées plutôt décevante.

L'analyste s'attend à ce que l'année 2024 soit plus favorable grâce à une base de comparaison plus aidée et des coûts de production moins élevés.

Dans ce contexte, Deutsche Bank dégrade son conseil sur AB InBev, mais relève Unibrew de 'vendre' à 'conserver'. S'il maintient sa recommandation d'achat sur Carlsberg, sa valeur préférée ('top pick') au sein du secteur des boissons en général reste Heineken.

UBS relève en revanche sa recommandation sur AB InBev de 'vente' à 'neutre' avec un objectif de cours porté de 53 à 59 euros, une nouvelle cible à peu près en ligne avec le cours de l'action du brasseur belge exploitant les marques Budweiser, Corona et Stella Artois.

Le broker voit du potentiel de hausse pour l'EBITDA organique de 2024 grâce à la tarification, à l'assouplissement du coût des produits vendus et à du levier sur les frais généraux et administratifs, mais il perçoit des risques pour les attentes en termes de volume.

Bank of America avait relevé sa recommandation sur le titre AB InBev dans sa dernière étude, portée de 'neutre' à 'achat', avec un objectif de cours revu à la hausse de 59 à 65 euros.

Dans une note de recherche, l'intermédiaire financier souligne que l'inflexion positive que connaît le brasseur au niveau de ses marges devrait favoriser la croissance organique des résultats et entraîner une revalorisation du cours de Bourse.

BofA souligne en effet que le coût de ses ventes commence à s'alléger et que l'impact des récentes polémiques autour de la marque Bud Light, qu'il évalue à plus d'un milliard de dollars, est désormais bien intégré.

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