- 7.280,600
- 0,08%
Analyse technique
- S1
- 7703
- S2
- 7610
- R1
- 7977,68
- R2
- 8145
Vendredi, les investisseurs ont d'abord pris connaissance en matinée des PMI et de l'inflation en zone Euro. Cette dernière est ressortie à +2,6 % en février 2024 sur un an, contre 2,8 % en janvier et +2,5 % anticipé. Hors alimentation et énergie, l'inflation s'est établie à 3,1 % contre 3,3 % en janvier et 2,9 % anticipé. Au chapitre du PMI manufacturier, il est resté stable d'un mois sur l'autre à 46,5 en février contre 46,6 en janvier et 46,1 en première estimation. Aux États-Unis, ce même indice manufacturier s'est dégradé à 47,8 en février, contre 49,1 en janvier et 49,5 anticipé. La confiance des consommateurs américains calculée par l'Université du Michigan a chuté en février, avec un indice définitif à 76,9, contre 79,6 en première estimation et 79 janvier.
Les analystes de DayByDay observent la matérialisation d'un petit corps noir assorti d'une mèche basse. Le CAC a sous-performé les bourses mondiales la semaine passée, évoluant à plat dans un petit intervalle de moins de 1 %. Parallèlement, le DAX 40 progressait sensiblement et les indices américains finissaient sur de nouveaux records grâce aux valeurs de l'intelligence artificielle. Cette sous-performance du CAC 40, si elle s'éternisait, pourrait être précurseur d'une correction. En effet, le surachat reste prégnant aux États-Unis et s'installe désormais sur certains indices européens. Et le pétrole a franchi à la hausse vendredi un seuil clé. Mais les signaux baissiers ne sont pas encore apparus, aucun support n'a été rompu. La configuration reste donc indécise sur l'indice français.